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Marseille au coeur

1 mai 2020

#PlusJamaisCa, signons #PourLeJourDapres

Aujourd'hui, je suis signataire de la tribune unitaire "#PlusJamaisCa, signons #PourLeJourDapres "

Préparons le Jour d’après

Ensemble, préparons le Jour d’Après, avec un même mot d’ordre : « plus jamais ça ! ». Avec 15 organisations*, nous appelons chaque citoyen-ne – vous ! – à faire entendre sa voix pour défendre des mesures sociales, environnementales et féministes et construire, ensemble, le monde d’après.

La crise sanitaire actuelle a mis le monde à l’arrêt tout en le précipitant dans l’urgence : celle de sauver des vies. Celle, aussi, de repenser et reconstruire un système qui, la preuve vient d’en être dramatiquement donnée, ne mène qu’à l’impasse. Une impasse sanitaire, mais aussi sociale et climatique, pour laquelle nous sonnons l’alarme depuis des années.

Aujourd’hui, une opportunité historique nous est donnée : celle d’une remise à plat d’un système injuste, climaticide et sexiste. Celle de réaliser les changements politiques nécessaires, les plus importants de ces dernières décennies. Celle d’un progrès collectif, jamais réalisé depuis des générations, pour un monde juste et durable. Celle de construire un monde « d’après » qui profite à toutes et tous et non plus à une minorité privilégiée, et préserve notre avenir et celui de la planète.

Dans ses dernières déclarations, Emmanuel Macron a appelé à des « décisions de rupture » et à placer « des services (…) en dehors des lois du marché ». Au-delà de grands discours, l’heure est aux actes.

En tant que citoyen-ne-s, nous avons toutes et tous le pouvoir de nous faire entendre pour prendre part à ces décisions qui impacteront durablement nos vies et les générations futures.

Défendons des mesures pour la justice sociale et climatique

Tirons les leçons de la crise actuelle et pallions aux dysfonctionnements générés par les politiques menées depuis des années.

La protection et la promotion des services publics doit être une priorité, dès aujourd’hui et pour demain. Ils sont les garants de notre santé, de notre éducation, de notre avenir. Ils sont les meilleures armes face à des inégalités criantes et les garants du respect des droits fondamentaux. Les protéger, c’est investir dedans. C’est aussi revaloriser les personnes qui y travaillent et leur donner les moyens d’agir.

La crise sanitaire actuelle est une loupe grossissante d’inégalités criantes. Nous ne pourrons accepter que les choix politiques qui seront faits viennent les accentuer. Ils devront au contraire les réduire, en priorité pour les femmes, aujourd’hui en première ligne de la crise, et pour les plus vulnérables.

Enfin, nous voyons aujourd’hui toute la violence humaine et sociale d’une crise qui a pris nos sociétés de court. Ne faisons pas la même erreur face à la crise climatique, dont les effets, qui se font déjà sentir fortement, seront encore plus dévastateurs à l’avenir. Les choix faits pour demain ne doivent en aucun cas privilégier le court terme, et sacrifier la planète, l’environnement et notre avenir à une croissance « coûte que coûte ». Une autre voie est possible, et ensemble, nous pouvons la défendre.

Aujourd’hui, nous avons le pouvoir de construire le monde de demain, pour qu’il soit le reflet de nos aspirations : un monde plus juste, durable et solidaire.
Ne laissons pas les décisions se prendre sans nous et contre nous.
Nous avons le pouvoir citoyen.
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19 juin 2019

Municipales à Marseille, "big bang de la gauche" et perspectives

Comme je m'y étais engagée lors de mon élection en tant que Déléguée Nationale de l’Union Sociale Démocratique (USD) en février 2019, je vais faire ici un point rapide sur les différents positionnements de notre mouvement et mon analyse personnelle de la situation politique Marseillaise et Française.

Pour commencer, Marseille, notre ville : d’ici un an se dérouleront les élections municipales. J’ai été sollicitée par plusieurs listes mais je refuse de m’engager dans une démarche individuelle. Toute décision ne se fera que collectivement, avant tout autour de la co-construction d’un véritable programme partagé. C’est dans cette optique que nous avons lancé le 24 mai le groupe de réflexion « Marseille en commun ». Il ne s’agit pas d’une liste pour les élections, mais d’un espace de réflexion sur les différents enjeux urbains, sociaux et environnements de Marseille et sa métropole. Je vois fleurir en ce moment de nombreux appels à rassemblement pour battre la majorité municipale sortante et éviter que la ville ne tombe sous la coupe d’une alternance macroniste. Avec les participantes et participants de l’initiative « Marseille en commun », nous partageons l’envie de ne pas se réduire à une posture électoraliste superficielle. La question, pour nous, n’est pas de savoir qui va constituer une liste pour battre untel ou untel, mais de réfléchir de façon ouverte aux enjeux locaux dans le cadre de la municipalité et la métropole. L’insalubrité chronique de nombre de logements, l’étiolement continu du lien social, l’urgence sociale dans laquelle se trouvent plongés de façon dramatique de plus en plus d’habitants de la ville, la gestion des déchets, la qualité de l’air et de l’eau …etc : ce sont des sujets concrets, qui touchent nos vies, et qui devront trouver une traduction concrète lors des prochaines échéances municipales. Mais le concret ne peut se limiter à seulement déclarer des candidatures. Ces propositions, ces axes de travail, doivent, à mon sens, irriguer l’ensemble de la campagne municipale, et se traduite en véritables politiques publiques prioritaires. Ça peut se faire certes par la présentation ou la participation une liste, mais cela se fera surtout par la création de nouveaux outils de mobilisation et d’implication. La grève des femmes de chambre de l’hôtel NH Collection montre aussi une autre voie dans l’élaboration de combats communs. La meilleure conclusion pour ces luttes pour la dignité serait-elle électorale ? La question n’est pas simple, et la réponse sera forcément nuancée et dépassera l’objet de la question. C’est exactement à cela que nous nous attelons, avec l’ensemble de mes amis de l’USD, au sein de la démarche « Marseille en commun ».

Au niveau national, les initiatives autour des différentes volontés locales se regrouperont le 21 septembre à Arcueil, dans le Val-de-Marne, autour du mot d’ordre « Nos Villes en Commun ».

La mobilisation sociale extraordinaire des Gilets Jaunes perdure malgré la fatigue, la répression policière et judiciaire. Dans ce contexte, les élections européennes ont constitué une sorte de parenthèse bien étrange. Les trois quarts des électeurs ont voté contre le gouvernement d’Emmanuel Macron, et la gauche classique s’est effondrée.

Suite aux résultats, prévisibles à mon sens, de ce scrutin, certains à gauche, et même notre Délégué National Etienne Felard, appellent à un « big bang ». En toute transparence et sérénité, je le dis : pour moi la solution n’est pas dans l’invocation d’un passé mythifié, mais dans la construction d’un futur au contraire détaché de ces contingences électoralistes. En ce sens, le manifeste de l’Union Sociale Démocratique publié pour les élections européennes, intitulé « Il est temps ! Manifeste pour une Europe des libertés », constitue une base porteuse d’une perspective positive d’un changement radical profondément ancré dans le concret.

Amitiés militantes ;)

Marie Fructus, Déléguée Nationale de l’Union Sociale Démocratique (USD)

14 juin 2019

Femmes de chambres : une grève quatre étoiles

Je vous invite à lire ce superbe article du journal CQFD sur la grève des femmes de ménage de l'hôtel NH Collection de Marseille, quidure depuis plus de 2 mois : http://cqfd-journal.org/Femmes-de-chambres-une-greve 

28 mai 2019

Solidarité face aux violences policières et expulsion illégale du piquet de grève au NH Collection Marseille

Depuis plus d'un mois les femmes de chambre de l'hotel NH collection sont en grève pour leurs droits salariaux et leur dignité, que leur employeur, le sous-traitant Elior groupe, piétine depuis trop longtemps. J'apporte toute ma solidarité à cette grève exemplaire et relaie le communqiué de presse de leur syndicat, la CNT - Solidarité Ouvrière :

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Violences policières et expulsion illégale du piquet de grève au NH Collection Marseille

Un nouveau cap a été franchi dans la répression policière du mouvement de grève des salariées sous-traitées d’ELIOR, au NH Collection Marseille. La police nationale a tenté aujourd’hui [samedi] d’expulser, en toute illégalité, le piquet de grève devant l’hôtel au alentour de midi.

Les grévistes et leurs soutiens ont été chargés violemment, le matériel syndical saisi. Les deux juristes (dont une enceinte !) de la CNT-SO qui accompagnent le mouvement, ont été arrêtées et placées en garde à vue !

Nous dénonçons le caractère arbitraire de cette attaque alors que le TGI de Marseille avait débouté le 29 avril, la demande de levée du piquet formulée par la société ELIOR. Le piquet est donc licite et ne générait pas, au moment de l’intervention, de trouble particulier. Il semblerait que cela soit l’arrivée prévue dans la journée d’un groupe important de touristes étrangers à l’hôtel qui soit à la source de ce déferlement de violence. Encore une fois, la police agit comme une force supplétive au service des intérêts de patrons aux méthodes de voyous !

Depuis le rendu du jugement défavorable à ELIOR, les intimidations policières et tentatives de briser le mouvement n’ont pas cessé contre les grévistes et leurs soutiens : contrôles d’identité réguliers, cordon policier devant l’hôtel, procédure pour « agression sonore ».
Mercredi 22 et jeudi 23/05, Bruno militant gilet jaune et soutien de la première heure ainsi que Camille et Lara, les juristes du syndicat ont été de nouveau auditionnés au commissariat du 2ème arrondissement concernant le bref envahissement du hall de l’hôtel le 15 mai. Rappelons que cette action pacifique n’a donné lieu qu’à quelques salissures temporaires avec des confettis essentiellement et que les juristes incriminées n’étaient pas présentes ! Il semble bien qu’il y ait une volonté délibérée de s’en prendre à elles et de briser le premier maillon de soutien syndical à la grève ! Là encore, la stratégie policière se confond avec les intérêts de l’employeur qui refuse de négocier avec nos juristes dont l’expertise a fait mouche sur de nombreux autres conflits de la sous-traitance hôtelière.

La CNT-SO 13 exige la levée immédiate de la garde à vue pour ses deux salariées et l’abandon de toutes poursuites !
La grève continue ! La CNT-SO 13 appelle au soutien le plus large contre la répression policière et pour la satisfaction des revendications des grévistes.

http://www.cnt-so.org/13/spip.php?article302

14 mai 2019

Nous accusons !

Depuis 6 mois, le gouvernement fait face à un vaste mouvement social. Aux revendications légitimes d'une population de plus en plus précarisée et méprisée, Emmanuel Macron répond par une la violence policière et la répression judiciaire. L'Union Sociale Démocratique (USD), par ma voix et celle d'Etienne Felard, co-signe la tribune unitaire nationale contre la violence d'Etat, intitulée "Nous accusons !".

 

NOUS ACCUSONS !

Depuis le 17 novembre 2018, plusieurs centaines de milliers de citoyen·ne·s expriment leur inquiétude face à un pouvoir sourd à leurs revendications. Ils trouvent la force et le courage de prendre la parole en disant haut et clair qu’ils en ont assez et ne subiront plus les effets des politiques néfastes qui depuis plusieurs décennies pillent impunément leur travail et les biens communs.

 Les voix des gilets jaunes ont permis de mettre à nu les mensonges et les pseudo-justifications « scientifiques » données par le pouvoir et la meute de ses courtisans pour couvrir l’ampleur et l’importance de la prédation. Leur soulèvement a montré le vrai sens d’une politique qui a sciemment organisé le transfert des biens laborieusement accumulés par 95 % de la population vers les 5 % des couches les plus aisées. Leur force a été de faire prendre conscience de la duplicité d’un pouvoir, osant se féliciter d’avoir multiplié par quatre les énormes richesses détenues par une infime minorité.  

 Avec la grande majorité des Français.es, nous nous sommes reconnu.e.s dans la prise de conscience des gilets jaunes. Chacun.e de nous a pu constater que, dans tous les secteurs de la société, nous étions confronté.e.s aux effets des mêmes politiques qui tendent à aggraver constamment les inégalités sociales.  

D’emblée, les demandes et les attentes de changement nées avec ce soulèvement populaire ont été clairement développées. Elles se sont aussitôt heurtées à un pouvoir qui n’a cessé d’en ignorer le contenu pour en affadir la portée déstabilisante. Ce fut d’abord le silence assourdissant d’un président et de sa cour, murés dans leur palais. Ce fut ensuite la tentative de duper la foule avec les fausses promesses et les petites aumônes concédées en faisant encore payer les moins aisés et les services publics. Ce fut aussi la mise en place d’un simulacre de consultation d'où l'on avait très savamment extirpé toute possibilité d’interaction et de débat.  Ce fut, surtout, la décision claire et réfléchie d’empêcher par tous les moyens l’expression publique des demandes et des revendications.

 Tout a été fait pour réduire au silence les manifestants. Dès les premiers actes, le pouvoir a choisi la violence en demandant aux forces de l’ordre de dégager les péages d’autoroutes, les ronds-points, de bloquer l’accès aux points de convergence des manifestations et, surtout, d’intervenir avec « fermeté ». Nous avons tou.te.s vu la traduction de ces ordres sur le terrain : nous avons constaté de nos yeux les filtrages et les arrestations arbitraires aux entrées des villes, empêchant les manifestations de se dérouler et la parole de s’exprimer. Nous avons vu les cabanes des ronds-points détruites et toujours courageusement reconstruites. Les techniques d’intervention policière consciemment choisies (nassage, lancement de gaz lacrymogène dès le début des manifestations, tirs de LBD sans sommation) provoquaient elles-mêmes les rares actes de violence en cherchant délibérément l’affrontement avec les manifestants.

 Semaine après semaine, cette technique meurtrière et liberticide a été appliquée avec une intensité croissante. Protégées par le pouvoir et couvertes par l’omerta d’une grande partie des médias, des troupes policières épuisées par le travail se laissent aller aux pires exactions. Des centaines d’hommes et de femmes manifestant pacifiquement ont été attaqués.e.s sans aucune raison et très souvent avec un acharnement insensé. Depuis le mois de décembre, le nombre des blessés graves augmente sans cesse : les personnes ayant subi de graves traumatismes se comptent par centaines.  Aucune parole n’a été prononcée par le président de la République ou son gouvernement à l‘égard des victimes, et en particulier de Zineb Redouane, tuée après avoir été atteinte alors même qu’elle fermait sa fenêtre. Rien ne semble plus pouvoir arrêter cette dramatique escalade et nous avons honte de devoir assister à la mise en scène des auto-félicitations du pouvoir censé contenir une « foule haineuse ».

 Le choix de la répression violente contre toutes celles et ceux qui osent se lever pour prendre la parole contre ces agissements n’est certes pas nouveau, il a notamment été mis en pratique dans les quartiers populaires et contre des groupes vulnérables comme les migrant.e.s et les roms ou encore contre d’autres mouvements sociaux, mais depuis novembre 2018 un seuil a été franchi. Cette stratégie de la répression violente a trouvé son apogée lors de la manifestation du 1er mai 2019 : non seulement on a assisté au déploiement de tout l’éventail de l’arsenal répressif de l’Etat, mais le gouvernement s’est rendu coupable une fois de plus de mensonge avéré en criant au scandale d’une supposée « attaque » de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière par des manifestant.e.s venu.e.s trouver refuge. Ce mensonge d’État est le mensonge de trop. Il révèle l’état de fébrilité et de panique d’un pouvoir aux abois.

Il faut que s’arrête cette violence d’État !

 Nous accusons le ministère de l’Intérieur de provoquer sciemment les réactions de violence dans nos villes, sur les ronds-points et les lieux de discussions publiques, afin de criminaliser toute personne qui s'oppose à ses lois et à ses politiques funestes.

Nous accusons le gouvernement d’employer contre des civils des armes de guerre bannies dans l’ensemble des pays occidentaux en ignorant les mises en garde répétées de plusieurs organismes internationaux.

Nous accusons la hiérarchie de la magistrature d’avoir accepté de couvrir cette politique néfaste en appliquant aveuglément et servilement les ordres donnés par le pouvoir exécutif.

Nous accusons l’Inspection Générale de la Police Nationale d’avoir diligenté des enquêtes de façade et qui, à notre connaissance, n’ont débouché sur l'interpellation d’aucun membre des forces de « maintien de l’ordre ».

Nous accusons celles et ceux de la presse et des médias télévisuels qui ont accepté de se transformer en porte-voix du ministère de l’intérieur et de la préfecture sans accomplir aucun contrôle sur leurs sources.

Nous appelons l’ensemble des citoyens à se joindre au mouvement social pour dénoncer la dérive autoritaire du gouvernement et nous exigeons la démission de M. Castaner ainsi que l’ouverture d’une commission d’enquête indépendante afin de faire la lumière sur les dérives des vrais responsables de sorte qu’ils soient traduits en justice

 

Signez ici : https://framaforms.org/nous-accusons-1557004350

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7 mai 2019

Marseille en commun ?

L'Union Sociale Démocratique (USD) des Bouches-du-Rhône (13) vous invite à une réunion-rencontre autour des enjeux urbains, sociaux et environnements de Marseille et sa métropole.

Rendez-vous vendredi 24 mai 2019 à 19h30 à Marseille.

Pour vous inscrire c'est ici : https://unionsocialedemocratique.asso-web.com/evenement-189-marseille-en-commun.html

19 avril 2019

Appel au soutien de la lutte des personnels sous-traités de l’hôtel « NH Collection » Marseille

Je relaie aujourd'hui cet appele à soutien pour une lutte exemplaire de femmes de ménages à Marseille; Tout mon respect et mon soutien !

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Le secteur hôtelier marseillais est de nouveau secoué par un mouvement social dénonçant le système d’exploitation de la sous-traitance, déjà plus d’une quinzaine en trois ans ! Cette fois-ci ce sont les femmes de chambre et équipières, sous-traitées par ELIOR à l’hôtel NH Collection à la Joliette qui sont en grève reconductible depuis le 11/04, avec le soutien de leur syndicat CNT-Solidarité Ouvrière.

Comme souvent derrière la vitrine luxueuse et lucrative de l’hôtel se cache les pratiques sociales douteuses des sous-traitants. Dans son genre, ELIOR est un super-champion de l’exploitation qui s’est fait connaître récemment en obtenant des tribunaux l’annulation et le remboursement des avantages acquis pour des dizaines de salarié.e.s, grâce à une disposition de la loi Travail.
Leurs pratiques quotidiennes sont fidèles à leur réputation ! Depuis la reprise du chantier, il y a 3 mois, les salarié.e.s dénoncent : les pointages irréguliers, les nombreuses heures impayées, les retraits sur salaires indus ou le non-versement intégral de primes.

L’équipe du « NH Collection » est déterminée pour obtenir gain de cause face à ces patrons voyous et pour gagner de nouveaux acquis ! Les grévistes revendiquent : paiement de toutes les heures de travail manquantes ; versement des indemnités repas et transport ; remboursement des retenues sur salaires abusives ; versement d’une prime exceptionnelle en compensation du préjudice ; augmentation des qualifications dans la grille de salaire conventionnelle ; majoration du dimanche à 50% ; 13° mois ; organisation du travail respectueuse de la vie privée.

La direction régionale d’ELIOR voudrait choisir ses interlocuteurs syndicaux et refuse toute négociation avec la CNT-Solidarité Ouvrière, seule organisation du site. Les salarié.e.s ne comptent pas céder à ce chantage !
Nous invitons le donneur d’ordre, le groupe NH Collection, a prendre ses responsabilités sociales et ne plus se cacher derrière son sous-traitant. C’est l’exploitation des invisibles de la sous-traitance qui remplit vos caisses, il est temps que le fruit de leur travail leur revienne !

La CNT-Solidarité Ouvrière appelle à la solidarité avec les grévistes
- en participant au piquet de grève festif devant l’hôtel (RDV le matin à 9H à l’angle de la rue de la République et du Bd des dames) et
- en faisant un don à la caisse de grève (https://www.lepotcommun.fr/pot/mcvvrkn0) pour permettre à la lutte de durer.

12 avril 2019

Il est temps ! Manifeste pour une Europe des libertés

C'est bientôt les élections européennes ! A cette occasion, l'Union Sociale Dméocratique a publié un manifeste intitulé "Il est temps" :

Il est temps ! Manifeste pour une Europe des libertés

Au sortir de la seconde guerre mondiale, l’Union européenne, en rassemblant pacifiquement des peuples de langues et de cultures différentes, a prouvé qu’il était possible de sortir des logiques barbares induites par les nationalismes. Cependant, à l’image des gouvernements qui l’ont mise en œuvre, l’Union européenne participe, en tant que superstructure politique et économique à l’accélération des politiques austéritaires qui enferment les travailleurs dans une précarité et une servilité de plus en plus accrue, tout en renforçant la compétition entre eux.

Par ces politiques de récession sociale généralisées, les nationalismes et la xénophobie se réveillent chaque jour davantage.

Le 26 mai 2019 se dérouleront les élections afin d’élire les représentants français au Parlement Européen.
 
Il est temps de construire une Europe libérée de l’exploitation et de la mise en concurrence des travailleurs, avec une harmonisation sociale par le haut et de nouveaux droits pour les travailleurs et sans-emplois.
Il est temps de construire une Europe ou la démocratie ne se résume pas à choisir des représentants qui siégeront dans une institution faible. Nous voulons que partout, jusqu’au cœur même de chaque entreprise, les travailleurs puissent opérer leurs propres choix.
Il est temps de construire une Europe libérée des pollueurs, où chacun pourra se nourrir correctement, respirer un air pur et bénéficier d’un environnement préservé.
Il est temps de construire une Europe des biens communs, ou l’eau, le logement, la santé et l’énergie seront garantis à toutes et tous.
Il est temps de construire une Europe libérée du patriarcat et des atteintes aux libertés. Nous voulons que partout, dans chaque pays, les femmes et les hommes soient libres de leurs sexualités et de la disposition de leurs corps. Nous voulons que les enfants ne soient plus privés des droits juridiques et sociaux.
Il est temps de construire une Europe ouverte et accueillante. Nous voulons une véritable politique d’accueil et d’asile des migrants et réfugiés, et la fin de cette Europe-forteresse qui laisse des milliers d’êtres humains mourir à ses frontières.
Il est temps de construire une Europe post-coloniale, qui soutient, en son sein comme partout dans le monde, le droit à l’autodétermination et la lutte contre les différents impérialismes. Nous voulons interdire les exportations d’armes ainsi que sortir de l’OTAN.
 
Il est temps de construire ensemble une Europe des libertés.
 
Le mouvement social en cours en France impose de ne pas rester enfermer dans des logiques institutionnelles et bureaucratiques. Cette formidable aspiration démocratique ne peut se retrouver réduite uniquement à un débouché électoral. Aujourd’hui au Soudan et en Algérie, les peuples nous montrent que la voie du changement est entre nos mains, dépassant les logiques de représentation.
 
Pour l’Union Sociale Démocratique – USD, il est temps que les peuples européens se lèvent, luttent et construisent ensemble une nouvelle Europe, celles des libertés.
 
Union Sociale Démocratique - USD

 

11 avril 2019

Parce que la mort de Zineb Redouane est l’affaire de tou.te.s

Parce que la mort de Zineb Redouane concerne tout le monde, des membres de sa famille et amies créent le Comité Vérité, Justice et Dignité pour Zineb. Sa fille Milfet Redouane et son amie Imen Souames reviennent sur ce qui s’est passé, les zones d’ombre de l’affaire et la nécessité d’obtenir vérité et justice.

Zineb Redouane est décédée à 80 ans, à la suite d’un arrêt cardiaque au bloc opératoire à Marseille le 2 décembre 2018. Elle avait reçu une grenade lacrymogène au visage en marge des manifestations du 1er décembre contre le mal-logement et de l’acte 3 des Gilets Jaunes.

Voir la vidéo ICI : https://vimeo.com/328190119

26 mars 2019

Gilets Jaunes : face à la répression, la détermination reste intacte et renouvelée

Partout en France, le mouvement des gilets Jaunes ne faiblit pas malgrè le mépris et la répression. Je vous partage ici le communqié à ce sujet de l'Union Sociale Démocratique, publié le 24 mars 2019 :

Gilets Jaunes : face à la répression, la détermination reste intacte et renouvelée

Ce samedi 24 mars, les Gilets Jaunes ont a nouveau reconquis l'espace public partout en France afin de protester contre la précarité de plus en insupportable qui touche notre pays.

Le gouvernement est passé à la vitesse supérieure et a pris des mesures particulièrement strictes concernant l' "ordre public", pour rattraper le retard qu'il avait pris en croyant que le Grand Débat avait clos la séquence du mouvement jaune.

Après la loi anti-casseurs, et les nombreuses mutilations qui ont été commises en toute impunité pendant que des centaines d'autres manifestants étaient interpellés, c'est aujourd'hui le tour de nouvelles annonces du gouvernement : la nomination d'un nouveau préfet pour qu'il soit moins "laxiste" que son prédécesseur, ainsi que de l'interdiction de manifester dans certaines zones d'hypercentre des grandes villes, et l'armée déployée pour sécuriser les bâtiments officiels. L'application de ces nouveautés s'est vue au travers du dix-neuvième acte du mouvement, où des centaines de Gilets Jaunes se sont fait interpeller partout en France pour avoir transgressé l'interdiction de manifester.

Malgré une répression très violente pour le samedi 23 mars, les Gilets Jaunes, partout en France, sont parveus à reprendre la rue.

L'impressionnante détermination à continuer de se battre exprimée par le mouvement est partagée par l'Union Sociale Démocratique.

Face au cynisme du gouvernement et à la brutalité de ses forces de l'ordre, nous appelons à l'amplification du mouvement jusqu'à la satisfaction comlète des revndications suivantes : hausse du SMIC et des minimas sociaux, rétablissement de l'ISF, gel des taxes et des prix de l'énergie et amnistie totale des Gilets Jaunes poursuivis et incarcérés.

Union Sociale Démocratique - USD

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